Les psychopraticiens formés à l’APO ont la particularité de s’appuyer sur les apports de la psychanalyse (tout en s’en émancipant, car Freud est ancré dans son époque bien différente de la nôtre, ce qui nous oblige à un regard critique !), enrichis des approches psychocorporelles et des découvertes neuroscientifiques actuelles.

L’APO part des situations du présent difficiles à vivre et cherche, par l’attention donnée aux signaux corporels et émotionnels, à renouer avec des situations anciennes réactivées par les situations présentes.  

Or, il n’est pas rare que celles-ci soient bien enfouies ou que le patient ait l’impression de ne rien ressentir corporellement. Tout le travail sera de réapprendre à écouter son corps pour accéder à l’émotion s’y référant. C’est en la retrouvant que nous pouvons aller revisiter le passé en apportant un éclairage nouveau sur celui-ci et en imaginant comment cela aurait dû se passer. Par ce travail, nous pouvons nous dégager des blessures anciennes. 

L’EFAPO propose une formation de cinq ans minimum alliant théorie et pratique. Elle impose que notre pratique en tant que psychopraticien·ne respecte la charte déontologique.
Par exemple, nous avons l’obligation d’avoir suivi une thérapie et d’être supervisé·e·s, c’est-à-dire qu’un thérapeute expérimenté et formé spécifiquement nous aide à mieux comprendre une difficulté que nous pouvons rencontrer avec un patient. C’est ainsi une garantie de sérieux pour ces derniers.